Ep38: Pour l'imprescribilité des actes de pornographie enfantine

On peut guérir d'un viol, mais pas d'un meurtre.

Ca serait intéressant de savoir quel pourcentage de personnes s'en sortent.

Vincent a écrit:

On peut guérir d'un viol, mais pas d'un meurtre.

Ah ben justement. C'est tout le contraire. Une personne assassinée ne souffre plus, alors qu'une personne violée ne s'en sort jamais.

Mike a écrit:

Vincent a écrit:

On peut guérir d'un viol, mais pas d'un meurtre.

Ah ben justement. C'est tout le contraire. Une personne assassinée ne souffre plus, alors qu'une personne violée ne s'en sort jamais.

Ah?

Vincent a écrit:

Mike a écrit:

Vincent a écrit:

On peut guérir d'un viol, mais pas d'un meurtre.

Ah ben justement. C'est tout le contraire. Une personne assassinée ne souffre plus, alors qu'une personne violée ne s'en sort jamais.

Ah?

J'ai comme l'impression que tu n'en connais pas beaucoup.

Non, justement, je ne connais ni l'un ni l'autre, c'est pour cela que je me pose la question de savoir si ton affirmation péremptoire est aussi définitive que correcte, mon cher Mike

Of course, not ! Et même si, impossible de comparer ces deux infractions comme vous le faites puisque l'homicide est poursuivi d'office tandis que les actes dits de pédophilie (il n'y a pas d'infraction de "pédophilie" dans le code pénal) sont pour la plupart poursuivis sur plainte.

Par contre, je suppose que l'imprescriptibilité de la plainte entrainera irrémédiablement une imprescriptibilité de l'infraction sans quoi ça n'aura aucun sens. C'est sur ce dernier point que portait ma comparaison.

Même poursuivi d'office, l'assassinat porte un délai de prescription de 30 ans au maximum. On peut torturer, tuer, déchiqueter, manger sa victime et se voir mis au bénéfice de la prescription si on n'est retrouvé que 32 ans après son crime, par exemple. Par contre, comme l'a si bien dit Yvan Perrin, l'auteur d'un acte "pédophile" (reste à définir ce que ce terme recouvrira - là aussi ce n'est pas d'une clarté pure) ne sera plus jamais tranquille.

Je ne sais pas si ma raison devrait pencher pour une imprescriptibilité générale des crimes ou pour la situation d'avant le 30 novembre, mais c'est sûr que c'est une question délicate.

désolé les amis ... je ne suis absolument pas du même avis.

pédophile = aucune prescription, ces gens sont irrécupérables

les gens ne changent jamais

on peut être assassin par hazard mais pas pédophile
le pédophile est irrécupérable, c'est une maladie qui ne se soigne pas, donc une imprescriptibilité générale de ces crimes là me semble correcte

je pardonne aux assassins, victimes du hazard

un pédophile constitue un danger permanent et c'est sans solution.
la loi nouvelle sera à expérimenter ... peut être qu'un pédophile en aura peur ... j'espère
ne vous faites pas de souci pour ce résultat des votes, le peuple doit avoir eu raison

Ces 3 derniers posts démontrent que Jules T -et malheureusement probablement la majorité du peuple suisse votant- n'a rien compris à l'enjeu de cette votation et ne comprend pas véritablement le sens et le but de la prescription d'un délai de plainte (et non autre chose, ni d'un crime, ni d'un individu, ni d'une peine). Restons cohérents et essayons de comprendre avant de parler. Le peuple n'a pas eu raison... ou alors il faudrait changer tout le système du droit pénal pour rester cohérent désormais. Si c'est ce qu'a voulu dire le peuple ce weekend, alors ok.

osecours a écrit:

Ces 3 derniers posts démontrent que Jules T -et malheureusement probablement la majorité du peuple suisse votant- n'a rien compris à l'enjeu de cette votation et ne comprend pas véritablement le sens et le but de la prescription d'un délai de plainte (et non autre chose, ni d'un crime, ni d'un individu, ni d'une peine). Restons cohérents et essayons de comprendre avant de parler. Le peuple n'a pas eu raison... ou alors il faudrait changer tout le système du droit pénal pour rester cohérent désormais. Si c'est ce qu'a voulu dire le peuple ce weekend, alors ok.

Je dois avouer que Warluzel a très bien expliqué ça ce matin, sur les ondes de la Première, entre 8h et 8h30, lors d'un débat sur l'initiative anti-chauffards qui se profile à l'horizon.

Notre système pénal et judiciaire est basé sur la condamnation de la faute, et non pas des conséquences de la faute. C'est selon ce principe que, comme le disait Vincent, un meurtre est plus grave qu'un touche-pipi.

On peut donc craindre que ces différentes initiatives ne détruisent la cohérence de notre système, en traitant chaque crime différemment, selon la place faite aux victimes dans les médias.

Ceci dit, cela ne résoud pas le problème lié spécifiquement aux actes pédophiles, c'est-à-dire que, presque par définition, la victime n'est pas capable de dénoncer son agresseur avant parfois plusieurs décennies, et qu'il faut donc prendre ce facteur en considération pour définir la prescription de tels crimes.

Juste encore un mot pour souligner une forme de contradiction dans les propos de Jules T et de Mooos. D'un côté, on parle de malades incurables qui ne changeront jamais, et d'un autre, on parle de criminels qui commettent des actes pédophiles par choix.

C'est difficile de parler à la fois de pulsions maladives incontrôlables et de choix criminels, à moins d'admettre qu'il puisse s'agir d'un mélange des deux.

Il faut aussi noter qu'avant d'être des criminels, les pédophiles sont généralement et avant tout des victimes de pédophilie eux-mêmes. L'enfant au nom duquel on veut enfermer tous les pédophiles à vie et peut-être un future prédateur sexuel.

Ca rend le problème d'autant plus complexe.

Choix criminel = pulsion maladive incontrôlable

Exactement, je vois que j'ai été compris, je persiste et signe, ce sont de très dangereux prédateurs

C'est infiniment grave!

Jules T a écrit:

Choix criminel = pulsion maladive incontrôlable

Exactement, je vois que j'ai été compris, je persiste et signe, ce sont de très dangereux prédateurs

C'est infiniment grave!

On ne va peut-être pas entrer dans un débat sur le libre arbitre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Libre_arbitre), mais la notion de choix criminel est, à mon avis, en complète opposition avec celle de pulsion maladive incontrôlable.

OK, je bache ... pulsion maladive incontrôlable et criminelle

vous avez raison et le peuple Suisse n'a rien compris tout comme dans la dépénalisation du cannabis

je pense prendre un bon joint et voir si j'ai des pulsions malsaines ... il est sorti de mon enquête que l'un aide l'autre

joli monde sans conscience, vous me dégoutez à en vomir

que va t'il se passer le 10 décembre? c'est désormais le seul point qui m'intéresse ... je réserve ma matinée pour observer mon pauvre pays, nos pauvres élus et les complots

gare à la suite ... heureusement que je suis vieux et bientôt foutu
j'ai ainsi la possibilité de m'exprimer sans crainte de me faire trucider

qui vivra verra!

Jules T a écrit:

vous avez raison et le peuple Suisse n'a rien compris tout comme dans la dépénalisation du cannabis

Hmm, pour le cannabis, c'est clair.
Mais pour cette initiative, je serais mal placé d'affirmer une telle chose puisque je ne suis pas certain moi-même de la réponse à donner à cette question, d'où mon bulletin blanc d'ailleurs.

Jules T a écrit:

joli monde sans conscience, vous me dégoutez à en vomir

Là, en revanche, je ne vois pas du tout ce qui peut vous faire dire une chose pareille...
Il me semble assez clair que personne sur ce site n'a suggéré que les pédophiles doivent être laissés dans la nature. Personnellement, j'irais même jusqu'à prôner l'internement à vie des récidivistes, puisque, comme vous l'avez dit vous-mêmes, ces gens ne changent pas.

En revanche, je ne les mettrais pas forcément en prison dans la mesure où ces comportements tombent à mon avis à un certain moment dans la pathologie et que leur responsabilité devrait alors être considérée comme diminuée. Si ces gens sont des "malades au comportement dangereux", alors il faut les traiter comme des malades, et pas comme des purs criminels.

Où ça se complique, c'est qu'il y a une différence assez énorme entre le fait d'être attiré par les gosses et le fait de passer à l'acte. Il me parait très difficile de définir clairement quelle partie du comportement est à mettre sur le compte d'un dérèglement pathologique et laquelle doit être considérée comme purement criminelle....

Ces "malades au comportement dangereux", il faut les traiter comme des malades, et pas comme des purs criminels.

Exactement!

Il faut creuser des oubliettes dans les sous sols des établissements psychiatriques et en aucun cas croire qu'ils puissent gérir un jour. Ces gens ne changent jamais.

Ils peuvent simuler une pseudo guérison ... simuler seulement!

De plus je suis d'avis qu'il est un DEVOIR de les dénoncer et ceci sans aucune prescription de durée, voilà pourquoi j'ai voté OUI

Quand au chanvre, j'ai également laissé un blanc en pensant ne pas être en mesure de répondre objectivement.

Jules T a écrit:

De plus je suis d'avis qu'il est un DEVOIR de les dénoncer et ceci sans aucune prescription de durée, voilà pourquoi j'ai voté OUI

Vous me faites douter. Je me demande si, en prenant cette question sous l'angle médical plutôt que sous l'angle pénal, on n'arriverait pas justement à justifier l'imprescribilité comme vous le faites.

Vincent ? Osecours ?